Un joli plaidoyer pour une éducation en phase avec l'école
Guillemette Faure et Louise Tourret, journalistes respectivement au Monde et à France Culture, se sont posé une question toute simple : "Pourquoi les enfants de profs réussissent-ils en moyenne mieux que leurs petits camarades, y compris de niveau socio-économique égal ou supérieur ?" Elles ont constaté que ce "privilège" tient plus souvent à des attitudes parentales et familiales qu'à autre chose. Et ont tenté de mettre ces attitudes à la portée de tous.

Début septembre 2018, le journal Le Monde publiait une chronique de Gilles Dowek, répondant à la loi interdisant (ou plutôt règlementant) l'usage du téléphone portable dans les établissements scolaires. J'ai adressé au journal une lettre de réaction, qui a été publiée sur le blog Le Monde des lecteurs. Je viens de prendre connaissance des réponses qui m'ont été adressées par Gilles Dowek, mais aussi par Michèle Mazeau, et qui ont à leur tour été publiées par Le Monde des lecteur. Pour une plus grande lisibilité du débat, je regroupe ici, en mettant les épisodes les plus récents en haut, les réponses des uns aux autres.
Les classes flexibles sont actuellement à la mode. De nombreux enseignants réfléchissent à l’aménagement de leur salle de classe afin de mettre à la disposition des enfants des espaces de travail variés : ballons de gym, postes de travail debout, plateaux-repas servant de tablette pour écrire en étant assis par terre, caisses retournées devant des bureaux, gros coussins… la liste serait longue des différentes propositions, n’ayant pour limite que le budget disponible et la créativité des enseignants (celle-ci étant souvent bien plus grande que celui-là).
En 1960, Suzanne Borel-Maisonny, l'une des créatrices en France de l'orthophonie, adouba l'une de ses élèves, Clotilde Silvestre de Sacy, qui venait de publier une méthode de lecture basée sur ses travaux de rééducatrice : Bien lire et aimer lire. Elle émit le souhait, dans la courte introduction qu'elle rédigea, "que cette méthode très illustrée soit choisie par les maîtres dans les établissements scolaires, mais aussi que les parents en prennent connaissance et en suivent l'application."
On parle beaucoup, en ce moment, de l’écriture inclusive. Pour ceux qui ignoreraient encore de quoi il s’agit, c’est cette mode d’écrire « tous.te.s », avec éventuellement des points médians, à la place d’écrire « tous » ou « toutes et tous ».
Á l'approche de la rentrée, nombre de nouveaux professeurs d'école ou d'enseignants chevronnés qui changent de niveau s'inquiètent : sauront-ils produire une "écriture de maître" ou une "écriture de maîtresse" au tableau noir ? Comment aménager sa propre écriture et son propre geste afin de présenter aux élèves un modèle de qualité ?