De nos jours, on tend à mettre facilement des étiquettes aux enfants. Un enfant qui lit mal va être catalogué "dyslexique", un enfant qui écrit mal "dysgraphique"... Pourtant, bien souvent, un apprentissage structuré vient à bout des difficultés, qui relèvent rarement d'un véritable handicap. Cependant, si handicap il y a réellement, il est important de ne pas passer à côté. 

Avant de demander à un médecin neurologue d'établir un diagnostic de dysgraphie, posez-vous les questions suivantes :

  • mon enfant a-t-il des problèmes psychomoteurs depuis toujours ? 
  • est-il incapable de faire ses lacets, de fermer ses boutons, fait-il tout tomber tout le temps ?
  • a-t-il du mal à assembler des petits objets, pour faire une construction par exemple ? 
  • est-il très en retard par rapport aux camarades de son âge en matière de dessin ? 

Si vous avez répondu "non" à l'une ou plusieurs de ces questions, il est probable que votre enfant ne souffre pas de dyspraxie et que son problème soit spécifique à l'écriture. Dans ce cas, la "dysgraphie" ne résistera probablement pas à quelques séances de graphopédagogie, à condition bien entendu de faire le travail demandé régulièrement. Vous pouvez prendre rendez-vous avec un graphopédagogue 5E près de chez vous.

Si vous avez répondu "oui" à l'ensemble de ces questions, il peut être tout à fait utile de consulter un médecin, qui vous adressera probablement à un psychomotricien pour un suivi au long cours. Ce suivi n'est pas forcément incompatible avec une rééducation en graphopédagogie, mais il faut veiller à ne pas trop alourdir l'emploi du temps de l'enfant... et de sa famille !

 

 

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